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Ana Sophia Rouge
Au Beau Carnet D’art
Intention: Faire un carnet de croquis directif avec comme base des verbes pour mettre en action l’élève.
Mettre l’élève en phase de création dans un carnet avec différentes techniques et supports.
Les verbes sont basés sur le thème du NUMÉRIQUE de la DURABILITÉ et du CONCEPT 360.
Le but de les faire réfléchir à la société dans laquelle ils vivent. De les sensibiliser et de les pousser à ouvrir le regard.
Intention personnelle: Faire découvrir, aux élèves, mon monde avec un abécédaire leur apprenant à travailler sur différents supports et en les poussant à pratiquer des techniques et des processus de pensé pour trouver son ou ces procédés favoris.
Intention: Faire un carnet de croquis directif avec comme base des verbes pour mettre en action l’élève.
Mettre l’élève en phase de création dans un carnet avec différentes techniques et supports.
Les verbes sont basés sur le thème du NUMÉRIQUE de la DURABILITÉ et du CONCEPT 360.
Le but de les faire réfléchir à la société dans laquelle ils vivent. De les sensibiliser et de les pousser à ouvrir le regard.
Intention personnelle: Faire découvrir, aux élèves, mon monde avec un abécédaire leur apprenant à travailler sur différents supports et en les poussant à pratiquer des techniques et des processus de pensé pour trouver son ou ces procédés favoris.
Benjamin Maillefer
Abécéd'art en forme de traces et de recherches autour de la lumière et de la couleur. Déambulation dans les connaissances
Gauvain Jacot Descombes
Le merveilleux grimoire de la couleur :
Cette édition initie les apprenants aux joies de la gouache. Mon intention est d’accompagner les élèves dans les apprentissages suivants : la théorie de la couleur, la récolte d’informations textuelles relatives à la couleur et l’expression d’un imaginaire à partir d’une sollicitation. Notez encore que cet ouvrage est un regroupement de travaux effectués par des adolescents et des adultes.
Cette édition initie les apprenants aux joies de la gouache. Mon intention est d’accompagner les élèves dans les apprentissages suivants : la théorie de la couleur, la récolte d’informations textuelles relatives à la couleur et l’expression d’un imaginaire à partir d’une sollicitation. Notez encore que cet ouvrage est un regroupement de travaux effectués par des adolescents et des adultes.
Jessy Piguet
L'ABC des thématiques est un recueil de différentes thématiques qui peuvent être proposées ou abordées pour différentes séquences dans le but de l'enseignement des arts visuels au secondaire 1.
Cet Abc d'art est pour moi un moyen de centraliser des thématiques expérimentées en classe ou en vue d'un impute à retravailler et à être expérimenter dans un second temps.
J'ai choisi la forme d'un site web, afin de pouvoir rassembler facilement des travaux d'élèves, des inspirations, des réalisations d'artistes, des scans tirés de différents livres, des pistes didactiques et des expériences vécues. Tous ces éléments sont pour moi des pistes qui m'inspirent et qui contribuent à ma manière d'enseigner.
Ce site web est donc une plateforme prévue pour être en constante évolution et n'est pas vue comme une production finale.
Cet Abc d'art est pour moi un moyen de centraliser des thématiques expérimentées en classe ou en vue d'un impute à retravailler et à être expérimenter dans un second temps.
J'ai choisi la forme d'un site web, afin de pouvoir rassembler facilement des travaux d'élèves, des inspirations, des réalisations d'artistes, des scans tirés de différents livres, des pistes didactiques et des expériences vécues. Tous ces éléments sont pour moi des pistes qui m'inspirent et qui contribuent à ma manière d'enseigner.
Ce site web est donc une plateforme prévue pour être en constante évolution et n'est pas vue comme une production finale.
Marie-Josée Goulet
Cet abécédaire est une exploration basée sur le croquinote. Il a été réalisé à partir de sujets diversifiés et abordés par des moyens de diffusions tel que le balado, la vidéo documentaire ainsi que le court et long métrage. Il traite de l’artiste, de techniques artistiques, d’environnement et d’évènements historiques.
Ces thématiques ont été sélectionnées en vue d’être discutées en classe à des fins d’apprentissage. Bien que diversifiés, elles sont toutes interreliées par des concepts de durabilité et d’équité à visée inclusive ; le concept 360º. Quant à l’axe numérique, il se présente par le biais des différentes planches de ce travail créées sur iPad au moyen du logiciel Procreate.
Le croquinote permet d’explorer une multitude de sujets, mais surtout est un outil de mémorisation. Comme le cite l’illustrateur et enseignant M.Mike Rohde, c’est une approche visuelle à caractère thérapeutique qui stimule l’esprit pour aider à comprendre les idées et les transformer en notes visuelles tout en activant la main.
En termes de réalisation, cette technique d'aide-mémoire dessiné laisse place à la créativité. Le support et l’outil peuvent être prédéterminés par l’enseignant.e.x avant la mise en route des élèves. Le concept peut exister au moyen d’un collage, d’un exercice de calligraphie, d’une prise d’informations activant des notions tels que la couleur, la ligne, la perspective etc. Il peut d’ailleurs s’introduire lors d’une visite guidée au musée.
Le croquinote permet une panoplie de possibilités et c’est la raison pour laquelle je l’utiliserai en classe d’arts visuels. Cette petite sélection de balados et vidéos est une base dans laquelle je pourrai puiser pour appliquer cette méthode en classe et lors de séquences didactiques.
Ces thématiques ont été sélectionnées en vue d’être discutées en classe à des fins d’apprentissage. Bien que diversifiés, elles sont toutes interreliées par des concepts de durabilité et d’équité à visée inclusive ; le concept 360º. Quant à l’axe numérique, il se présente par le biais des différentes planches de ce travail créées sur iPad au moyen du logiciel Procreate.
Le croquinote permet d’explorer une multitude de sujets, mais surtout est un outil de mémorisation. Comme le cite l’illustrateur et enseignant M.Mike Rohde, c’est une approche visuelle à caractère thérapeutique qui stimule l’esprit pour aider à comprendre les idées et les transformer en notes visuelles tout en activant la main.
En termes de réalisation, cette technique d'aide-mémoire dessiné laisse place à la créativité. Le support et l’outil peuvent être prédéterminés par l’enseignant.e.x avant la mise en route des élèves. Le concept peut exister au moyen d’un collage, d’un exercice de calligraphie, d’une prise d’informations activant des notions tels que la couleur, la ligne, la perspective etc. Il peut d’ailleurs s’introduire lors d’une visite guidée au musée.
Le croquinote permet une panoplie de possibilités et c’est la raison pour laquelle je l’utiliserai en classe d’arts visuels. Cette petite sélection de balados et vidéos est une base dans laquelle je pourrai puiser pour appliquer cette méthode en classe et lors de séquences didactiques.
Pauline Chopin
Abécéd’arts Matériel & Espace, ou un rapport à l’espace et au matériel de la classe d’arts visuels
Je crois que pour enseigner au mieux, il faut d’abord être à l’aise et maitriser sa classe. Je ne parle pas de la classe en tant que groupe d’élèves, mais bien de l’espace classe.
Comment être capable de gérer ce groupe et accompagner chacun au mieux si je ne suis pas à l’aise dans la salle de classe ? Comment débuter le cours si je ne sais pas où se trouvent leurs travaux ? Comment leur demander de travailler à la gouache si je suis pas capable de trouver les pinceaux, palettes et bouteilles ? Comment demander aux élèves de gérer leurs allers et retours en classe si je n’ai pas déterminé d’espaces clairs ?
« Parfois, lorsqu'un professeur, ou une classe, se voit attribuer un lieu déterminé, il arrive qu'ils en conçoivent la décoration. » (Pujade-Renaud, 2005, p. 53).
« Les tentatives d'appropriation de l'espace s'expliquent en partie par [un] sentiment d’impersonnalité et de dépossession. » (Pujade-Renaud, 2005, p. 54).
Je me suis demandé quel rapport j’entretiens avec une classe d’arts visuels. Si je pouvais m’en approprier une avec ma propre gestion du matériel et de l’espace, comment l’organiserais-je ?
Je visualise un espace d’atelier, un espace de travail, un espace de discussions, un espace de mise en action…
« Une manière de traiter le mal-être corporel est de transformer la classe en "un chez-soi". Il est capital pour l'enseignant d'accueillir les élèves dans un espace qu'il a fait sien, ne serait-ce que par sa seule présence physique préalable. » (Pujade-Renaud, 2005, p. 54)
« L'enseignant entretient donc un rapport très corporel et affectif à l'espace de la classe. » (Pujade-Renaud, 2005, p. 56)
Les planches projets de cet abécédaire regroupent des pistes de réflexion autour d'une organisation et gestion de la classe d’arts visuels en termes d’espace et de matériel.
Quoi de mieux que de dessiner ses idées ? La forme de planche projet permet de présenter à autrui des aperçus de nos recherches et questionnements, d’élaborer des dessins et rédiger des textes en vue de faciliter leur compréhension, d’étudier la faisabilité du projet, etc. Des idées de séquences peuvent émerger de ces réflexions. Ainsi, c’est un outil de communication qui permet de dégager l’essentiel de ses idées.
Selon les besoins, il est possible d’adapter la forme : elles peuvent être diffusées au tableau après numérisation, affichées au mur ou distribuées après photocopie, etc.
Je peux tout à faire compléter cet abécédaire au fil de ma pratique enseignante, telle une évolution de ma perception de l’enseignement. Cela, en sélectionnant de nouveaux mots ou en prolongeant une idée déjà entamée, car rien n’est jamais terminé.
Je crois que pour enseigner au mieux, il faut d’abord être à l’aise et maitriser sa classe. Je ne parle pas de la classe en tant que groupe d’élèves, mais bien de l’espace classe.
Comment être capable de gérer ce groupe et accompagner chacun au mieux si je ne suis pas à l’aise dans la salle de classe ? Comment débuter le cours si je ne sais pas où se trouvent leurs travaux ? Comment leur demander de travailler à la gouache si je suis pas capable de trouver les pinceaux, palettes et bouteilles ? Comment demander aux élèves de gérer leurs allers et retours en classe si je n’ai pas déterminé d’espaces clairs ?
« Parfois, lorsqu'un professeur, ou une classe, se voit attribuer un lieu déterminé, il arrive qu'ils en conçoivent la décoration. » (Pujade-Renaud, 2005, p. 53).
« Les tentatives d'appropriation de l'espace s'expliquent en partie par [un] sentiment d’impersonnalité et de dépossession. » (Pujade-Renaud, 2005, p. 54).
Je me suis demandé quel rapport j’entretiens avec une classe d’arts visuels. Si je pouvais m’en approprier une avec ma propre gestion du matériel et de l’espace, comment l’organiserais-je ?
Je visualise un espace d’atelier, un espace de travail, un espace de discussions, un espace de mise en action…
« Une manière de traiter le mal-être corporel est de transformer la classe en "un chez-soi". Il est capital pour l'enseignant d'accueillir les élèves dans un espace qu'il a fait sien, ne serait-ce que par sa seule présence physique préalable. » (Pujade-Renaud, 2005, p. 54)
« L'enseignant entretient donc un rapport très corporel et affectif à l'espace de la classe. » (Pujade-Renaud, 2005, p. 56)
Les planches projets de cet abécédaire regroupent des pistes de réflexion autour d'une organisation et gestion de la classe d’arts visuels en termes d’espace et de matériel.
Quoi de mieux que de dessiner ses idées ? La forme de planche projet permet de présenter à autrui des aperçus de nos recherches et questionnements, d’élaborer des dessins et rédiger des textes en vue de faciliter leur compréhension, d’étudier la faisabilité du projet, etc. Des idées de séquences peuvent émerger de ces réflexions. Ainsi, c’est un outil de communication qui permet de dégager l’essentiel de ses idées.
Selon les besoins, il est possible d’adapter la forme : elles peuvent être diffusées au tableau après numérisation, affichées au mur ou distribuées après photocopie, etc.
Je peux tout à faire compléter cet abécédaire au fil de ma pratique enseignante, telle une évolution de ma perception de l’enseignement. Cela, en sélectionnant de nouveaux mots ou en prolongeant une idée déjà entamée, car rien n’est jamais terminé.
Pierre François Raymond
MON ABÉCÉDARTS VISUELS, UNE CARTOGRAPHIE DE MON QUARTIER
J’ai défini cet abécéd’arts visuels comme une travail de mon espace d’existence où les lieux se mêlent à ma pensée et à mes émotions. Cette cartographie sensible de mon quartier s’est cristallisée autour de la notion d’errance. J’habite Vevey depuis 4 ans, j’y vis, j’y ai mes habitudes, mes connaissances, mes lieux de passage et d’intérêts. Mais dans ce quotidien fait d’espaces variés, j’en oublie souvent de regarder autrement, de ne plus penser mon habitat comme mon chez soi, mon « à moi » mais comme de multiples manières de traduire le paysage, l’architecture, l’urbanisme. C’est d’abord en réfléchissant à ce qui créait chez moi l’altérité dans mes balades que j’ai souhaité établir cette cartographie. Mais ce projet a surtout une visée pédagogique. Je pense à mes élèves et à leur manière d’envisager leurs lieux de vie et de passages.
À leur âge, avec leurs préoccupations, leur échelle, je me dis qu’ils doivent forcément voir le paysage autrement, différemment. Comment pourraient-ils alors le traduire ? Comment pourraient-ils en faire un objet vivant et évolutif, témoin de leur unicité et de leurs différences ? Pour reprendre les termes du collectif Ethno Graphic, « le travail de cartographie d’un espace permet de révéler la différence et la diversité, d’apporter un regard neuf sur l’ordinaire et de s’emparer de l’espace public, de le faire sien. »
La photographie, l’enregistrement sonore, l
texte peuvent être des outils numériques facilement préhensiles pour capter la spontanéité d’un instant, surtout pour des élèves habitués à l’utilisation d’un support numérique. Le carnet de croque pourrait
naturellement être envisagé dans un second temps, pour extraire le jus d’un endroit et créer une oeuvre plurielle.
J’ai défini cet abécéd’arts visuels comme une travail de mon espace d’existence où les lieux se mêlent à ma pensée et à mes émotions. Cette cartographie sensible de mon quartier s’est cristallisée autour de la notion d’errance. J’habite Vevey depuis 4 ans, j’y vis, j’y ai mes habitudes, mes connaissances, mes lieux de passage et d’intérêts. Mais dans ce quotidien fait d’espaces variés, j’en oublie souvent de regarder autrement, de ne plus penser mon habitat comme mon chez soi, mon « à moi » mais comme de multiples manières de traduire le paysage, l’architecture, l’urbanisme. C’est d’abord en réfléchissant à ce qui créait chez moi l’altérité dans mes balades que j’ai souhaité établir cette cartographie. Mais ce projet a surtout une visée pédagogique. Je pense à mes élèves et à leur manière d’envisager leurs lieux de vie et de passages.
À leur âge, avec leurs préoccupations, leur échelle, je me dis qu’ils doivent forcément voir le paysage autrement, différemment. Comment pourraient-ils alors le traduire ? Comment pourraient-ils en faire un objet vivant et évolutif, témoin de leur unicité et de leurs différences ? Pour reprendre les termes du collectif Ethno Graphic, « le travail de cartographie d’un espace permet de révéler la différence et la diversité, d’apporter un regard neuf sur l’ordinaire et de s’emparer de l’espace public, de le faire sien. »
La photographie, l’enregistrement sonore, l
texte peuvent être des outils numériques facilement préhensiles pour capter la spontanéité d’un instant, surtout pour des élèves habitués à l’utilisation d’un support numérique. Le carnet de croque pourrait
naturellement être envisagé dans un second temps, pour extraire le jus d’un endroit et créer une oeuvre plurielle.
Rosanne Kapela
ABECED'ART DES GRIS COLORES
Tayeb Kendouci
L’édition du présent Abécédaire d’Onomatopées : Tsuge & Cie a été réalisée dans le cadre de ma formation en pédagogie à Lausanne.
J’ai choisi de réaliser un abécédaire d’onomatopées transcrit initialement en langue japonaise et paginé dans l’ordre inversé de l’alphabet latin. Les traductions se réfèrent à l’édition d’où les exclamations onomatopéiques sont extraites.
C’est d’abord dans une démarche d’artiste que j’ai réalisé ce projet lié aux arts visuels, qui témoigne parallèlement de ma posture d’enseignant dans cette discipline exercée en secondaire 1. Cependant, l’édition reste ouverte à des transpositions didactiques destinées aux élèves Harmos.
L’intention de la publication vise à englober les trois axes prioritaires dont ce semestre en Didactique des Arts Visuels a été articulé : « 360° », « Durabilité » et « Numérique ». Ces trois axes sont croisés en une démarche artistique, déclinés en des planches graphiques visible sur un support numérique.
Initialement, c’est à travers la notion d’édition, relative aux traitements d’images, que j’ai choisi d’articuler ce projet.
Pour ce faire, j’ai choisi de délimiter les références bibliographiques des bandes-dessinées japonaise, communément appelée les mangas, autour de la “collection grand public” de la bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne. Ceci dans le but de valoriser, dans une perspective de durabilité, l’importance des ressources publiques à la disposition de l’enseignement. Cette « collection d’intérêt général du site Riponne est destinée à l’étude et aux loisirs d’un large public » (Collection grand public - BCUL - BCU Lausanne).
Située à la salle Fontaine de la Riponne, une bibliothèque de quelques centaines d’ouvrages de mangas est directement accessible à la consultation. Une visite culturelle est donc envisageable si un corps enseignant souhaite y élaborer une activité artistique avec des élèves.
Ensuite, j’ai effectué différentes opérations pour permuter certaines des pages de la collection en format numérique.
Pour donner un point d’ancrage à cette édition, j’ai opté de travailler autour d’un auteur qui est Yoshiharu Tsuge. Le sous-titre & Cie sont les autres ouvrages qui complètes l’abécédaire tel que Riyoko Ikeda, le Groupe de l’an 24 et d’autres formes interjections et une citation. En effet, en répertoriant l’ensemble des onomatopées des publications de Yoshiharu Tsuge, certains mots débutant par exemple par la lettre “x” ou “i” n’existaient pas. J’ai donc cherché dans d’autres publications issues de la collection pour compléter l’édition.
Dans un axe numérique, elle concerne la notion d’édition autour des opérations plastiques et conceptuelles de la déclinaison des formats et de la permutation des supports spécifique au traitement et à la création d’images numérique en volumes, statiques, ou séquencées. On peut y aborder des techniques d’impressions laser ou 3d.
Par exemple, réaliser une séquence où les élèves sont amené-e-s à isoler à l’aide des outils d’édition une onomatopée d'une planche de bande-dessinée et la reproduire en une touche typographique sur le clavier.
Dans un axe 360°, elle peut concerner la transformation des onomatopées en différentes langues. Introduire les gestes, la transcription et l’apprentissage d’une langue étrangère à partir de cette série d’onomatopées via la pratique calligraphique. Aussi, le thème de la diversité d’orientation affective et sexuelle peut être abordé avec la dessinatrice Riyoko Ikeda ou celui des réflexions autour de l'égalité des sexes avec le Groupe de l’an 24.
J’ai choisi de réaliser un abécédaire d’onomatopées transcrit initialement en langue japonaise et paginé dans l’ordre inversé de l’alphabet latin. Les traductions se réfèrent à l’édition d’où les exclamations onomatopéiques sont extraites.
C’est d’abord dans une démarche d’artiste que j’ai réalisé ce projet lié aux arts visuels, qui témoigne parallèlement de ma posture d’enseignant dans cette discipline exercée en secondaire 1. Cependant, l’édition reste ouverte à des transpositions didactiques destinées aux élèves Harmos.
L’intention de la publication vise à englober les trois axes prioritaires dont ce semestre en Didactique des Arts Visuels a été articulé : « 360° », « Durabilité » et « Numérique ». Ces trois axes sont croisés en une démarche artistique, déclinés en des planches graphiques visible sur un support numérique.
Initialement, c’est à travers la notion d’édition, relative aux traitements d’images, que j’ai choisi d’articuler ce projet.
Pour ce faire, j’ai choisi de délimiter les références bibliographiques des bandes-dessinées japonaise, communément appelée les mangas, autour de la “collection grand public” de la bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne. Ceci dans le but de valoriser, dans une perspective de durabilité, l’importance des ressources publiques à la disposition de l’enseignement. Cette « collection d’intérêt général du site Riponne est destinée à l’étude et aux loisirs d’un large public » (Collection grand public - BCUL - BCU Lausanne).
Située à la salle Fontaine de la Riponne, une bibliothèque de quelques centaines d’ouvrages de mangas est directement accessible à la consultation. Une visite culturelle est donc envisageable si un corps enseignant souhaite y élaborer une activité artistique avec des élèves.
Ensuite, j’ai effectué différentes opérations pour permuter certaines des pages de la collection en format numérique.
Pour donner un point d’ancrage à cette édition, j’ai opté de travailler autour d’un auteur qui est Yoshiharu Tsuge. Le sous-titre & Cie sont les autres ouvrages qui complètes l’abécédaire tel que Riyoko Ikeda, le Groupe de l’an 24 et d’autres formes interjections et une citation. En effet, en répertoriant l’ensemble des onomatopées des publications de Yoshiharu Tsuge, certains mots débutant par exemple par la lettre “x” ou “i” n’existaient pas. J’ai donc cherché dans d’autres publications issues de la collection pour compléter l’édition.
Dans un axe numérique, elle concerne la notion d’édition autour des opérations plastiques et conceptuelles de la déclinaison des formats et de la permutation des supports spécifique au traitement et à la création d’images numérique en volumes, statiques, ou séquencées. On peut y aborder des techniques d’impressions laser ou 3d.
Par exemple, réaliser une séquence où les élèves sont amené-e-s à isoler à l’aide des outils d’édition une onomatopée d'une planche de bande-dessinée et la reproduire en une touche typographique sur le clavier.
Dans un axe 360°, elle peut concerner la transformation des onomatopées en différentes langues. Introduire les gestes, la transcription et l’apprentissage d’une langue étrangère à partir de cette série d’onomatopées via la pratique calligraphique. Aussi, le thème de la diversité d’orientation affective et sexuelle peut être abordé avec la dessinatrice Riyoko Ikeda ou celui des réflexions autour de l'égalité des sexes avec le Groupe de l’an 24.
Tina Gabriel
ABCD’art qui soulage
Inspiré par la méthode de psychothérapie à médiation artistique du photolangage® et du dispositif du musée de classe, cet abécédaire, utilisé comme outil en début d’année, vise à accueillir les élèves dans un climat positif et à constituer le ciment de départ de la cohésion de groupe assurant des conditions de travail et de vie dans le respect complet de chacun.
Constitué d’un corpus d'œuvres de la Collection de l’Art Brut de Lausanne, cet outil a également comme intention de provoquer chez les élèves un effet cathartique produisant des bienfaits psychologiques. Il s’agit d’inviter les élèves à se questionner sur ce que ces œuvres suscitent en eux et d’extérioriser leurs émotions par l’échange.
De plus, cette méthode vise à développer l’intelligence émotionnelle des élèves, en les encourageant à reconnaître leurs émotions, identifier leurs causes, les exprimer et établir des relations positives avec les autres. Son intention est de répondre aux objectifs du PER qui favorisent l’expression d’une émotion (PER, A31), la connaissance de soi, la reconnaissance de sa part sensible, l’élaboration d’une opinion personnelle (capacités transversales) et finalement le développement de la connaissance de soi sur les plans intellectuel, affectif et social pour agir et opérer des choix personnels (formation générale).
D’autre part, cet abécédaire est accompagné d’une série d’extraits de textes qui définissent un lexique issu de mes recherches en vue de mon travail de mémoire. Si la méthode du photolangage® et du musée de classe provoque un effet cathartique produisant des bienfaits psychologiques en regardant des œuvres, il s’agit maintenant d’évaluer la légitimité de l’utilisation des méthodes de psychothérapie à médiation artistique provoquant un tel effet lors de la production.
Inspiré par la méthode de psychothérapie à médiation artistique du photolangage® et du dispositif du musée de classe, cet abécédaire, utilisé comme outil en début d’année, vise à accueillir les élèves dans un climat positif et à constituer le ciment de départ de la cohésion de groupe assurant des conditions de travail et de vie dans le respect complet de chacun.
Constitué d’un corpus d'œuvres de la Collection de l’Art Brut de Lausanne, cet outil a également comme intention de provoquer chez les élèves un effet cathartique produisant des bienfaits psychologiques. Il s’agit d’inviter les élèves à se questionner sur ce que ces œuvres suscitent en eux et d’extérioriser leurs émotions par l’échange.
De plus, cette méthode vise à développer l’intelligence émotionnelle des élèves, en les encourageant à reconnaître leurs émotions, identifier leurs causes, les exprimer et établir des relations positives avec les autres. Son intention est de répondre aux objectifs du PER qui favorisent l’expression d’une émotion (PER, A31), la connaissance de soi, la reconnaissance de sa part sensible, l’élaboration d’une opinion personnelle (capacités transversales) et finalement le développement de la connaissance de soi sur les plans intellectuel, affectif et social pour agir et opérer des choix personnels (formation générale).
D’autre part, cet abécédaire est accompagné d’une série d’extraits de textes qui définissent un lexique issu de mes recherches en vue de mon travail de mémoire. Si la méthode du photolangage® et du musée de classe provoque un effet cathartique produisant des bienfaits psychologiques en regardant des œuvres, il s’agit maintenant d’évaluer la légitimité de l’utilisation des méthodes de psychothérapie à médiation artistique provoquant un tel effet lors de la production.
Viktoryia Gushmakova
Mon abécéd'art est un journal de bord qui résume mon année à la HEP
Arnaud Cuerel
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